Le 7 juin 2021 Hubert Caouissin est condamné à 30 ans de réclusion criminelle pour le quadruple meurtre de Pascal, Brigitte, Sébastien et Charlotte Troadec. Un trésor datant de la seconde guerre mondiale serait à l’origine de cette tragédie.
Les trésors animent les contes et histoires depuis des siècles, souvent synonyme de guerre, de lutte et de bataille…vous pensiez que cette période était révolue ?
Le 18 février 2017 à Orvault, Pascal Troadec et sa femme Brigitte ne présente plus de signe de vie. De nombreux proches commencent à s’inquiéter face à cette situation anormale et alertent alors la police. Les gendarmes se rendent au domicile du couple et découvrent une maison vide dans laquelle la vie de famille semble s’être soudainement arrêtée. Des investigations sont rapidement menées : des traces de sang et de l’ADN sont retrouvés et des témoignages sont récoltés. Hubert Caouissin, le beau-frère de Pascal, ainsi que sa femme sont rapidement suspectés. Le 6 avril 2017 Hubert Caouissin passe aux aveux. Selon ses aveux, après une altercation, il se serait muni d’un pied de biche et aurait frappé et tué les parents puis les enfants. Par la suite il aurait transporté les corps dans la voiture du fils jusqu’à la ferme du Stang en Bretagne où il aurait démembrer les corps, brûlé les os, la peau et le gras dans une chaudière de sa ferme et aurait ensuite jeté la chair dans des ronciers espérant qu’elle soit mangé par des animaux. De nombreux morceaux sont retrouvés par les enquêteurs.
Le mobile : une chasse au trésor
Un trésor de « lingots et de pièces d’or » serait à l’origine de la tragédie. D’après la mère de Pascal l’or aurait été volé à la Banque de France en 1940, son mari l’aurait récupéré en 2006 lorsqu’il a effectué des travaux dans un immeuble datant de 1907 à Brest il l’aurait ensuite caché dans le garage de leur maison. Le témoignage d’une femme vient appuyer ce récit. En effet, elle déclare que son père et trois autres amis auraient remonté du fond du port de Brest les lingots tombés à l’eau lors du chargement de la Banque de France pour les soustraire aux mains des Allemands. Un témoignage qui vient confirmer la présence d’un supposé trésor. De plus, la légende se construit davantage puisque les officiers de police vont trouver des lettres de Renée Troadec, la mère de Pascal, dans lesquelles elle mentionne un « magot » qui aurait dû être partagé avec Lydie, sœur de Pascal. L’histoire va alors au-delà des frontières de la Loire-Atlantique puisque de commissions rogatoires internationales sont délivrées pour tenter de retrouver cet or. Cependant l’enquête ne révèle aucun compte caché ni de lingot.
Nous ne saurons peut-être jamais si ce magot existe réellement, ce qui est sûr c’est que cette chasse au trésor meurtrière conduit le couple en prison.
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