Le huit Américain, est-il vraiment américain ? 

Les USA : rodéo, burger et cola, c’est à se demander si ce huit fait lui aussi partie de nos confrères américains. 

 

 

Petit topo historique avant de commencer. Connu sous le nom de « crazy eight » dans les années 1940, le jeu devient connu en France lors du débarquement des États-Unis en 1944. Cette première appellation renverrait au nom de la section militaire qui prenait en charge les soldats mentalement instables : la section 8. . Il sera ensuite traduit « huit américain » lors de son arrivée en France par les soldats français. Et oui, je sais, vous êtes déçus, mais ce huit ne porte pas ce nom car il s’enfilait des burgers et faisait du rodéo (même si ça aurait été bien plus marrant).  

Quoiqu’il en soit, le huit américain c’est un jeu de cartes qui se joue à 2 joueurs minimum ou plus. Le but est  simple : ne plus avoir de carte, et ne pas terminer avec un huit. Si vous n’aimez pas vous cassez la tête comme moi avec des jeux compliqués, suivez ces très simples explications et commencez vos meilleures soirées avec vos amis. Ou avec votre ami, si vous n’en avez qu’un. 

Installation : On distribue les cartes, 7 par personne. Forcément si vous êtes populaire et que vous avez beaucoup d’amis, il faudra adapter le jeu en conséquence, et jouer avec 2 voire 3 jeux de 52 cartes. Le reste fait office de pioche, et on pose la première carte de celle-ci face visible pour débuter la partie. Le joueur avec la dame de cœur débute puis, on joue dans le sens des aiguilles d’une montre, comme d’hab quoi.

Les règles de base : Chaque joueur doit recouvrir la carte du paquet avec son propre jeu, soit par une carte du même signe ( pique, cœur, carreau ou trèfle ), soit de la même valeur, soit de la même couleur, soit une carte spéciale ( qu’on va voir juste en dessous). Jusque là c’est okay ? Lorsqu’un des joueurs n’a plus qu’une seule carte, il doit annoncer « carte » à voix haute. S’il oublie, ou si l’un des autres joueurs lui fait remarquer en disant « contre-carte », il devra piocher 2 cartes supplémentaires. Le premier à s’être débarrassé de toutes ses cartes gagne. Ça c’est la base du jeu.

Les cartes spéciales : Voyons maintenant les cartes spéciales. Parce que sans elles, ce serait nettement moins fun, avouons le. 

  • Le huit ( le fameux ) permet de changer la couleur à n’importe quel moment 
  • Les valets font sauter le tour du joueur suivant
  • Les As font changer le sens du jeu 
  • Les 2 font piocher 2 cartes au jour suivant 

ATTENTION : on ne peut pas finir avec un huit. C’est in-ter-dit, sinon il faut re-piocher 2 cartes.

 

Si on veut pimenter l’expérience, on peut compter les points. À chaque fin de partie, les joueurs ayant encore des cartes comptent leurs points par rapport à leur cartes restantes ( 3,4,5,6,7,9 = leur propre valeur numérale, roi et dame = 10 points, valets as et 2 = 20 points, el maestro huit = 50 points ). La partie s’arrête lorsqu’un joueur est arrivé à 500 points. Le joueur avec le score le plus bas l’emporte.

Comme vous vous en êtes douté, ce jeu s’apparente beaucoup aux règles du Uno , qui fait désormais partie des jeux préférés des français. Mais il ne faut pas oublier la base de ce jeu qu’est le huit américain, et qui a l’avantage de pouvoir se jouer avec un jeu de cartes lorsque l’on a pas de Uno sous la main. Alors, à vos Quoicoujeux !!!!

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