La plasticienne Chloé Ruchon interroge notre quotidien en transposant des objets familiers. Son œuvre phare «Barbie-foot» associe baby-foot et poupées Barbie pour susciter une réflexion sur les normes sociales et les stéréotypes.
Bien avant le succès du film Barbie au box-office. C’est le « Barbie-foot » qui a vu le jour, il va au-delà d’une simple création artistique, il s’agit d’une collaboration artistique avec des objets familiers de notre vie quotidienne. En remplacant les figurines traditionnelles des joueurs de baby-foot par des poupées Barbie, Chloé Ruchon réalise une fusion visuelle entre deux icônes culturelles bien établies : le jeu de société et la poupée de mode.
La collision de deux mondes
Outre sa beauté, le « Barbie-foot » suscite une réflexion sur les normes et les stéréotypes de genre qui règnent dans notre société. Dans l’œuvre de Chloé Ruchon, le mélange d’un jeu traditionnellement masculin avec une poupée souvent perçue comme féminine soulève des questions importantes sur les attentes de la société en matière de genre.
Pour utiliser les éléments du baby-foot et des poupées Barbie dans son œuvre, Chloé Ruchon a été contrainte d’obtenir les accords de Bonzini et de Mattel. Les grandes marques et l’artiste collaborent pour démontrer l’impact et la pertinence de cette création innovante
Derrière chaque œuvre se trouve un message
Le « Barbie-foot » de Chloé Ruchon va au-delà d’une simple création artistique, c’est une expérience qui remet en question les attentes et offre de nouvelles perspectives sur notre société et ses normes. En mêlant de manière surprenante des éléments familiers, cette création encourage les spectateurs à méditer sur notre perception et notre interprétation du monde qui nous entoure.
Le Barbie-foot en tournée mondiale
Le Barbie-foot, une véritable vedette du baby-foot, a commencé son périple au DMY, le festival international de Design à Berlin, avant de briller à l’exposition des diplômes de l’école Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. L’oeuvre insolite a également fait sensation à Paris, puis a été mis en vente chez Colette. Sa renommée s’est répandue à travers le monde, avec des présentations dans des lieux d’expositions renommés.