L’influence du punk dans le monde d’aujourd’hui n’est plus à nier. Émergeant au royaume uni, ce genre de musique caractérisé par des tempos rapides, des riffs forts et déformés, des chansons simples, une utilisation fréquente de power chords et des voix criées, nés au milieu des années 1970 en réponse au rock commercial, sentimental et complexe qui ne correspondait pas aux personnes voulant se sortir de cette industrie trop mainstream et fade.
Aujourd’hui, le punk influence la mode, la musique, l’art en général, son impact s’est fait ressentir partout dans le monde.
Mais lorsque l’on parle de punk, on nous rabâche souvent les mêmes artistes : les clash, les ramones, bad brains ou encore les misfits. Bien que ce soit des groupes exceptionnels que j’admire, ils proviennent tous des décennies 70/80. On vient alors à se demander où est donc le punk aujourd’hui, est-il mort ?
Jeff Rosenstock, originaire de long island, 41 ans, voici le renouveau du punk.
Jeff a traversé tous les genres de punk en sortant beaucoup de projets de haute qualité : pop-punk, power-pop, ska punk, skate punk… Il s’agit donc ici d’un passionné du genre, et son album “hellmode” confirme cela.
L’album propose du pop-punk extrêmement bien produit, avec des instrumentations très bien dosées et très claires à l’oreille. L’album traite de la santé mentale et du fait d’avancer dans la vie, en laissant le passé derrière, avec un message globalement très positif promouvant l’acceptation de soi. Il s’agit d’un excellent album, versatile et qui prouve que le punk existe encore et qu’il peut être encore un style de musique actuel. En mélangeant tous les styles de punk possibles, l’album dispose d’une palette musicale très variée et je le recommanderais à tout le monde.