Dans un orchestre, la mélodie est ce qu’on entend en premier. Toutefois, tous les instruments ne s’harmoniseraient jamais sans le RYTHME.
Les percussions nous le donnent donc ce même rythme qui fait battre notre cœur.
Dans cette famille, deux sous-catégories captivantes s’offrent à nous.
Les membraphones
Ces instruments se composent d’une caisse et, placé au-dessus, une peau (membrane) tendue.
La mise en vibration de l’instrument peut se faire par frappement, direct ou indirect (avec les mains ou avec des baguettes), ou bien par frottement, ce qui produit un son totalement différent comme avec le tambour à friction, ou Cuíca.
Les idiophones
Dans cette sous-catégorie, c’est l’Instrument de musique à percussion qui produit le son par lui-même, sans caisse de résonance. Avec les idiophones, il est beaucoup plus facile de pouvoir créer des mélodies. Le xylophone ou encore les Maracas en font partie.
Anecdote : le triangle est certes assez élémentaire, mais il n’est pas si évident à jouer que cela, notamment lorsqu’il s’agit de faire des rythmes rapides.
Sur la vidéo à droite, tu peux trouver la démonstration d’une musique pop par une percussionniste utilisant un Marimba ainsi que d’autres percussions. Cela vous montre que l’on peut même en jouer à deux, si tu trouve quelqu’un pour t’accompagner dans cette belle l’aventure 😉 !
À noter que les percussionnistes peuvent à la fois jouer à deux sur le même instruments, mais ce sont aussi les seules à pouvoir jouer de plusieurs instruments en même temps. Prenons le fameux exemple de la batteries. Celle-ci est l’assemblage de pas moins de 5 instruments différents : une grosse caisse, une caisse claire, une charleston, des cymbales ainsi que d’un ou plusieurs toms.
N’hésite donc pas à plonger dans l’univers envoûtant des percussions, une famille d’instruments vibrante de diversité et de rythme, et ou chacun a la chance aussi d’avoir son propre groove ! 🥁
« Je dois combiner de nombreux aspects dans mon jeu, qui font que je ne ressemble à aucun autre batteur. Chacun en m’écoutant projette ce qu’il veut, mais moi je ne cherche qu’a pouvoir m’exprimer le plus librement. »
Tony Allen, dans Libération